Alors qu’elle devra passer le relais ce 17 décembre 2022, Diane Leyre, Miss France 2022 s’est confiée auprès de TV Magazine. Occasion pour elle de revenir sur son bilan et sur la promotion 2023. (Propos recueillis à TV Magazine).
TV MAGAZINE. – Comment décririez-vous la promotion Miss France 2023 ?
Diane LEYRE. – « Dans l’ensemble, elles sont encore un peu timides même s’il y a déjà des Miss qui ressortent, on ne va pas se mentir. Mais je pense que beaucoup en gardent sous le pied. L’année dernière, quand j’étais à leur place, je n’avais pas encore tout donné. C’est à Caen, lieu de l’élection, que je me suis révélée. En tout cas cette promotion est très bienveillante, beaucoup moins compétitrice que la mienne ».
Quel rôle jouez-vous pour elles ?
« Je suis leur grande sœur et leur confidente. Je prends un kif absolu car j’ai toujours voulu être maman. Je les chouchoute. Je veux vraiment qu’elles me considèrent comme la 31e Miss. C’est beau de les voir douter, avoir peur… Je ne juge pas et je ne répéterai rien de ce qu’elles peuvent me dire. J’ai vécu la même chose. Je leur dis de s’amuser, de faire des bêtises même, comme à l’école ! Il y a un an, j’étais la Miss bêtises, je lançais des danses pendant les repas et j’allais tout le temps embêter les chaperonnes. ».
Quel moment retenez-vous de votre règne ?
« Les séances de dédicace, quand je suis au contact des gens. Ma dernière en Midi-Pyrénées était ma plus belle. J’y ai rencontré une maman, atteinte d’un cancer du sein, qui m’a témoigné son soutien, soulignant que j’étais un modèle pour sa fille. Je me suis mise à pleurer pour la première fois en public. J’ai enfin compris le sens de porter l’écharpe. J’ai dû interrompre la séance tellement j’étais émue. Je ne retiens pas le stress et les paillettes. Ce n’est pas ça Miss France. ».
Quel est votre pire souvenir ?
« Au début de mon règne, quand la presse me qualifie comme quelqu’un de hautaine et de prétentieuse. Je suis Parisienne, c’est facile de tirer cette conclusion C’est super dur à vivre car ce n’est pas moi. À ce moment-là, ça n’allait pas dans ma vie, j’avais tout sauf confiance en moi. Si on lisait un minimum le langage corporel, on comprendrait que je suis mal à l’aise. Je suis tout le temps en train de triturer mes mains ».
Y en a-t-il un autre ?
« Le deuxième pire souvenir, c’est lors de la première élection départementale à laquelle j’assiste. J’ai 40 de fièvre, une angine blanche carabinée et je dois monter sur scène. J’ai cru que j’allais crever. Une femme me donne le micro mais je goutte. Je sens que je tourne de l’œil alors qu’elle me pose beaucoup de questions. Donc je lui dis : «Il faut me sortir de scène maintenant». Et je sors et je m’écroule sur un fauteuil. J’ai fini l’élection à 2 heures du matin. Le lendemain, j’étais au bout de ma vie ».
Peut-on avoir une vie privée quand on est Miss France ?
« J’ai la chance d’être Parisienne donc j’avais tous mes copains et copines auprès de moi. Ma meilleure amie a vécu à moitié chez moi. Mais je n’ai pas eu de vie amoureuse. Quand j’ai été élue, j’étais célibataire, je sortais d’une relation compliquée. J’ai été en couple pendant longtemps, en étant extrêmement amoureuse. C’était l’amour de ma vie. Il me fallait le temps de faire le deuil de la relation et je suis encore en reconstruction. Ça m’a fait du bien d’être seule pendant cette année ».
En tant que Miss France êtes-vous plus sollicitée ?
« Pas du tout, on ne m’a pas proposé un rencard de l’année ! Peut-être que les hommes voient quand je ne suis pas intéressée, je ne sais pas… Je n’avais pas la tête à ça en même temps, je le disais beaucoup dans les médias d’ailleurs. Je ne sors pas aux soirées ou en boîte non plus. On ne me croise très peu. J’ai rencontré des personnes formidables, je me suis fait des bons amis mais aucun «crush». Je crois au destin. Il ne faut pas pousser les choses. Je ne suis pas une séductrice. J’aime à croire qu’un jour, je tomberai amoureuse de quelqu’un avec qui je m’entends très bien, comme un meilleur ami. Un conseil, devenez mon pote avant ! »
Quels sont vos projets ?
« Après Miss France, ce ne sera pas le vide total, ce qui est rassurant. Je continue la matinale de Virgin Radio que j’anime avec Guillaume Genton et Fabien Delettres depuis septembre. J’écris un livre sur mon année Miss France avec des anecdotes et des révélations. Pourquoi pas jouer dans une série ou un film aussi. J’ai déjà passé un casting mais je n’ai pas été retenue. L’immobilier, domaine dans lequel je travaillais avant, c’est terminé ».
Cyril Hanouna qui est le producteur de votre matinale «Le Morning sans filtre» vous a-t-il proposé de rejoindre la table des chroniqueurs de «Touche pas à mon poste !» ?
« Non et je ne pense pas que je serais à la hauteur. C’est une émission où il faut de la repartie rapide. Ils sont beaucoup autour de la table et je n’arriverais pas à m’imposer. Et il y a déjà une Miss autour de la table (Delphine Wespiser, NDLR.) »