Cette aide dénommée Allocation aux adultes handicapés (AAH) fait partie des 10 minima sociaux. Pour en bénéficier, les soumissionnaires doivent remplir les critères d’incapacité, de résidence, d’âge et de ressources requises.
Le fait nouveau sur l’AAH, c’est la signature d’une réforme qui promet l’augmentation moyenne de cette aide de 350 euros. De quoi s’agit-il exactement ? Nous vous en dirons davantage dans les colonnes de cet article.
AAH : de quoi s’agit-il ?
Instauré par la loi du 11 février 2005, l’AAH est une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Cette allocation qui vise à compléter les ressources des personnes handicapées est une aide financière versée à ces dernières par la Mutualité sociale agricole (MSA) et la Caisse d’allocation familiale (CAF).
L’objectif ultime de cette ressource, c’est de permettre aux personnes handicapées d’obtenir, dans le respect de certaines conditions, un revenu minimum fixe.
Quelles sont les personnes concernées par l’allocation aux adultes handicapées
Pour prétendre à l’AAH, les personnes concernées doivent remplir les conditions ci-après :
- Avoir un taux d’incapacité permanent supérieur ou égal à 80 % ;
- Le taux d’incapacité permanent doit se situer entre 50 % et moins de 79 % ;
Cette dernière condition est une restriction reconnue substantielle et durable pour accéder à l’emploi reconnu par la CDAPH.
C’est la CDAPH qui est l’organisme chargé de la détermination du taux d’incapacité des personnes handicapées. Pour le faire, ces derniers utilisent un barème qui les permet d’évaluer les déficiences et les incapacités des personnes en situation de handicap.
Les personnes handicapées retenues sont généralement celles qui ont des difficultés à accéder ou à se maintenir à un emploi en milieu ordinaire. La difficulté qui contraint ces derniers à maintenir ou à accéder à un poste au travail doit être liée à leur handicap.
350 euros, la somme à percevoir en plus, suite à la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés
Sur le site du service public, on peut lire qu’à compter du 1er octobre 2023, la déconjugalisation de l’AAH modifiera le calcul de ce dernier.
Cette publication, qui fait suite au décret du 11 mai 2023, fera en sorte que dans le calcul de l’AAH pour les bénéficiaires vivant en couple, on prendra uniquement en compte les ressources personnelles.
Dans toute la France métropolitaine, on estime à 120 000 le nombre de couples de personnes handicapées. Cette nouvelle réforme de la déconjugalisation vient mettre fin à la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH. Ainsi, les personnes handicapées vivant en couple verront leur revenu augmenter de 350 euros.
Comme avantage, cette réforme permettra aux personnes handicapées à accéder à une plus grande indépendance financière.
Ceci s’explique par le fait qu’en ne prenant plus en compte les ressources du conjoint dans le calcul de l’AAH cette dernière devient une aide personnalisée. Donc, désormais, cette aide sera centrée uniquement sur les besoins et les ressources du bénéficiaire.