Cette analyse comparative avec le géant Nutella a mis en lumière des éléments intrigants concernant les ingrédients et la composition nutritionnelle de ces délices sucrés.
Les ingrédients sous le scanner
Les résultats de l’enquête de 60 millions de Consommateurs sur les pâtes à tartiner révèlent une prédominance alarmante de sucre dans la composition des pâtes à tartiner, dépassant fréquemment la barre des 50%. L’association ne manque pas de souligner avec préoccupation que, bien souvent, ces produits reviennent à étaler une généreuse dose de sucre sur nos tartines du matin.
Un constat d’autant plus inquiétant lorsque certaines marques, à l’instar de la pâte à tartiner Simple de Carrefour, dépassent les 66% de sucre, soulevant des interrogations sur les impacts sur la santé, en particulier chez les plus jeunes consommateurs.
Quid des noisettes?
Au cœur de l’équation, les noisettes, cet ingrédient phare censé conférer aux pâtes à tartiner leur identité distinctive. Cependant, la réalité dévoile une autre facette de la situation. La part de fruits secs, principalement composée de noisettes, demeure souvent décevante.
La raison en est le coût élevé de ces noix, conduisant certaines pâtes à tartiner à contenir à peine 2% de poudre de noisettes. Une situation qui invite à remettre en question la légitimité de leur appellation et à se demander si le consommateur reçoit réellement la dose de noisettes attendue.
Choco Nussa de Lidl : le meilleur rapport qualité/prix
Dans cette mer de choix, une étoile émerge : la pâte à tartiner Choco Nussa de Lidl. Non seulement elle se distingue par son prix abordable de 1,85€ le pot de 400 g, mais elle offre également un rapport qualité/prix exceptionnel. Avec un taux de noisettes équivalent à 13%, elle rivalise avantageusement avec la marque nationale leader, tout en offrant une alternative plus économique.
Un aspect notable est également la certification Rainforest Alliance du chocolat utilisé, assurant un mode de production durable.
Un avertissement nutri-score vers une consommation éclairée
Au-delà des délices sucrés, l’ombre du nutri-score plane. La majorité des pâtes à tartiner scrutées se voient attribuer un nutri-score de D, voire E, soulignant ainsi leur richesse en graisses et en sucre. Une alerte de l’association met en garde sur les risques associés à une consommation excessive de ces produits, encourageant une approche plus modérée et occasionnelle.
Face à ces révélations, repenser notre relation avec les pâtes à tartiner devient impératif. La recherche de l’équilibre parfait entre plaisir gustatif et bien-être nutritionnel est désormais au centre des préoccupations. L’association suggère de privilégier des alternatives plus saines, telles que les purées d’oléagineux.
Ces dernières, dépourvues de sucre et riches en matières grasses de qualité, s’inscrivent comme des choix judicieux pour le petit-déjeuner ou le goûter.