Les crises d’angoisse, nous en souffrons tous, le cœur qui s’emballe, la respiration qui se coupe, une panique qui s’installe… Par contre, le yoga peut être un bon moyen pour calmer cette crise d’angoisse. Selon le programmeur neurolinguistique et hypnothérapeute, Yogi Bryan : « Je ne peux pas partir, me suis-je dit. Je ne peux pas flipper. Je ne peux pas devenir un mème. Comment calmer une crise d’angoisse ? Je fais face à l’anxiété depuis tout petit. Ma famille me disait souvent : ‘‘Arrête de t’inquiéter, tu vas avoir un ulcère’’ ». Il avoue alors avoir trouvé la solution dans le yoga.
L’attaque de panique, qu’est-ce que c’est ?
« Jusqu’alors, j’étais solide comme un roc, raconte Roberto. Rien ne m’inquiétait. Je pensais que cela n’arrivait qu’aux faibles, que c’était une question de volonté ! Pourtant ce jour-là, j’ai senti la terre s’entrouvrir. J’étouffais et j’avais une douleur dans la poitrine. Je me voyais déjà mort », raconte Roberto. En effet, il faut savoir que la crise de panique est la forme la plus grave de l’anxiété. Vous avez l’impression que votre cage thoracique est comprimée, vous ressentez une boule au ventre, la gorge nouée… Vous pouvez donc avoir des troubles visuels, des tremblements, de vertiges, de nausées ou de spasmes douloureux. Dans bien des cas, il arrive que vous commenciez à délirer, avec une grande montée de peur.
Pourquoi fait-on une attaque de panique ?
Dans la plupart des cas, l’attaque de panique survient quand on a un sentiment d’insécurité, on ressent tout à coup des blocages et des tensions. Parfois c’est la peur de ne pas réussir, la sensation de ne pas être à la hauteur. Selon les Dr Lionel Coudron et Corinne Miéville, dans leur livre Soigner l’attaque de panique et l’anxiété : « L’anxiété de performance remonte souvent à l’enfance. C’est le syndrome du « bon élève ». Même doué et en réussissant parfaitement, l’insatisfaction sera présente de manière constante, incitant à en faire toujours plus ».
À en croire Arielle que les auteurs font intervenir dans le livre, chaque veille de jour d’école, elle s’assurait de préparer ses leçon pour éviter de se planter. Et une fois en cours elle se mettait « en vigilance maximale, (et se retrouve) constamment sur le qui-vive avec des douleurs abdominales et des tensions partout dans le corps. ». C’est dans ces situations que la respiration se bloque. Tout le corps se crispe et le « prana » ne circule plus. Pour ceux qui pratiquent le yoga, le prana c’est l’énergie qui circule dans le corps, une sorte d’énergie vitale. Par ailleurs, si vous vous trouvez dans cette situation, essayez de lâcher prise.
Le prana désigne, pour les pratiquants du yoga, l’énergie qui circule dans le corps, notre énergie vitale. Lorsque ce blocage du prana se produit, la réaction la plus appropriée est d’essayer de lâcher prise.
Comment réagir ?
1- Ecoutez votre corps
Apprenez à écouter votre corps, questionnez-vous sur vos sentiments actuels, prenez conscience de chaque partie de votre corps. Pour cela, passez-le mentalement en revue, de haut en bas. Les yeux, le front, la mâchoire, puis le sternum, jusqu’aux orteils. Et selon Lionel Coudron et Corinne Miéville : « L’écueil dans ces situations, expliquent les auteurs, est de vouloir trop bien faire ». Mettez-vous dans un état d’esprit qui vous permettra de relâcher la pression et de garder le contrôle sur vos émotions.
2- Evaluez votre mal-être
Mesurez sur une échelle de 0 à 10 à combien se situe votre mal-être. Forcément, les deux extrémités signifient que soit vous ne ressentez rien, soit votre tension est à son comble. C‘est ce qu’on appelle : « l’Echelle des Sensations Corporelles (ou l’Echelle Subjective de Détresse) ». Vous pouvez l’utiliser chaque fois que vous en ressentez le besoin.
3- Apprenez à contrôler votre respiration
Avec la « discipline du pranayama », procédez à une sorte de rééducation respiratoire. Selon les auteurs : « Le pranayama est une matière centrale dans toutes les activités qui ont pour objectif d’agir sur la nervosité, le trac, le stress et l’anxiété ». Si vous l’appliquez convenablement, vous pourrez rallonger vos respirations, en réduire la fréquence et ainsi débloquer votre diaphragme
4- Etirez-vous comme un chat
La posture du chat vous permet de dénouer les crispations musculaires, c’est ce que les auteurs appellent la « la pandiculation » qui consiste à s’étirer comme un chat.