Avant, une réduction d’un point sur le permis de conduire et une amende de 68 à 135 euros étaient appliquées pour ces petits excès. Désormais, la perte de point s’appliquera seulement aux excès de vitesse superieurs à 5 km/h.
Cette décision vise à être plus compréhensive envers les erreurs liées à l’inattention plutôt qu’à une volonté délibérée de ne pas respecter les règles de conduite.
Les changements à partir du Nouvel An
Jusqu’à maintenant, si vous dépassiez légèrement la limite de vitesse, vous risquiez de perdre un point sur votre permis et de devoir payer une amende. Cependant, à partir du 1er janvier, cette sanction ne s’appliquera plus aux petits excès de vitesse, c’est-à-dire ceux inférieurs à 5 km/h.
À la place, une simple contravention financière sera émise. Cela signifie que vous n’aurez plus à craindre une réduction de point pour des excès de vitesse mineurs.
Cette modification a été annoncée en début d’année par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Selon lui, cette approche plus clémente vise à reconnaître que ces petites infractions résultent souvent d’une inattention momentanée plutôt que d’une intention délibérée de ne pas respecter les règles.
Il souligne ainsi l’importance de faire preuve de compréhension face à ces situations.
Des réactions divergentes
Tandis que le ministre de l’Intérieur présente cette mesure comme une façon de traiter les infractions avec indulgence, la Ligue contre la violence routière la considère comme un « non-sens ».
Selon cette organisation, plutôt que d’aller dans le sens du bon sens, cette décision risque d’affaiblir la sécurité routière en minimisant les conséquences des petits excès de vitesse.
Les détracteurs estiment que ces mesures pourraient encourager un comportement moins prudent sur les routes.
Les chiffres de 2020 révèlent une tendance
Selon le ministère de l’Intérieur, en 2020, sur les 12,5 millions de contraventions émises pour des excès de vitesse capturés par des radars, 58% concernaient des petits excès de vitesse, soit inférieurs à 5 km/h.
Cela souligne l’ampleur du problème et justifie la volonté du gouvernement de réviser les sanctions associées à ces infractions mineures.
Un équilibre délicat
Alors que le gouvernement cherche à introduire une dose d’indulgence administrative pour les petits excès de vitesse, la réaction de la Ligue contre la violence routière met en lumière les inquiétudes quant à un possible affaiblissement des mesures de sécurité.
Trouver l’équilibre entre la compréhension des erreurs humaines et la nécessité de maintenir des règles strictes sur les routes reste un défi. L’impact réel de ces changements ne sera révélé que dans le temps, à mesure que les conducteurs s’adaptent à cette nouvelle approche.