A 82 ans, l’actrice américaine Raquel Welch est morte à Los Angeles ce 15 février. Celle qui s’est faite connaître à travers « Un million d’années avant J.C. », de Don Chaffey s’est éteinte après une vie et une carrière qui auront été assez riches.
Une carrière bien remplie
Véritable sex-symbol des années 1960 et 1970, elle s’est plus fait connaître par sa plastique irréprochable. En effet, à cette époque, la jeune femme a fait les podiums des concours de beauté. Elle l’aida sans nul doute à franchir le seuil des studios d’Hollywood. Une grande partie de sa carrière, elle la doit à sa beauté et à son élégance. Mais, Raquel Welch a tout de même joué dans une quarantaine de productions dirigées par des réalisateurs comme Richard Fleischer, Stanley Donen, Edward Dmytryk. Elle va donc essayer de se débarrasser de cette étiquette d’icône de la beauté pour être appréciée grâce à son jeu d’actrice, mais hélas, avant sa mort, ça reste son plus grand regret.
L’actrice américaine s’est éteinte paisiblement le matin du 15 février à Los Angeles, alors qu’elle n’a été que brièvement malade, à l’âge de 82 ans. Le communiqué de son manageur, rendu public par l’AFP s’est voulu sobre et précis, saluant ainsi la mémoire d’une vraie déesse de la beauté féminine. Si elle fut une des stars des années 60 et 70, sa mort a fait pleuvoir une vague d’émotions et de tristesse à Hollywood.
La vie d’une véritable icône
La femme de 82 ans est d’origine bolivienne, car de père bolivien et de mère américaine. Née le 5 septembre 1940, à Chicago, dans l’Illinois, Jo Raquel Tejada a commencé très tôt une formation en art dramatique et en danse. Elle est en dernière année de lycée quand, en 1957, elle se présente et gagne le concours de Miss Fairest of the Fair à San Diego (Californie), premier d’une longue série. Elle prendra le nom de James Welch, après leur mariage.
La jeune femme va se lancer dans une carrière de mannequin, avant de décrocher ses premiers rôles dans le cinéma. Puis, elle va voir sa carrière décoller après sa rencontre avec le producteur Patrick Curtis. Voilà comment elle va se retrouver à l’affiche de L’Homme à tout faire, de John Rich (1964), au côté d’Elvis Presley. Ensuite, elle va décrocher son premier rôle dans un film de science-fiction, Le Voyage fantastique de Richard Fleischer (1966), où elle fait partie de l’équipage (miniaturisé) chargé d’aller explorer le corps humain. Toutes ces expériences vont lui permettre de se créer un nom dans l’industrie.
Sex-symbol
Mais le film qui va la révéler aux yeux du monde c’est Un million d’années avant J.-C., de Don Chaffrey (1966). Dans ce film, elle va s’imposer grâce essentiellement au soutien-gorge et à la jupette en peau de bête déchiquetée qu’elle porte durant tout le film. Il faut dire que c’est plus sa silhouette et son élégance qui a captivé les fans de l’époque, pas du tout intéressés par les prestations moyennes des acteurs du film. Elle finit par trôner sur toutes les affiches, nourrit les fantasmes et s’impose désormais comme la rivale d’Ursula Andress, dont le maillot de bain, dans James Bond 007 contre Dr. No (1962).