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Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, est née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis. Elle est la fille de Carrie McDonald, une blanchisseuse, et de Eddie Carson, un batteur de vaudeville. Dès son plus jeune âge, Joséphine est confrontée à la pauvreté et aux discriminations raciales. Elle grandit dans un quartier pauvre et doit travailler dès l’âge de huit ans pour aider sa famille.
À l’âge de treize ans, Joséphine quitte l’école et commence à travailler comme serveuse dans un club de Saint-Louis. C’est là qu’elle découvre sa passion pour la danse et le chant. Elle rejoint rapidement une troupe de danse locale et commence à se produire dans des spectacles de vaudeville. Malgré les difficultés, Joséphine est déterminée à poursuivre une carrière dans le spectacle.
En 1921, à l’âge de quinze ans, Joséphine se marie avec Willie Wells, mais le mariage ne dure pas. Elle se remarie en 1921 avec Willie Baker, dont elle gardera le nom de famille même après leur divorce en 1925. C’est sous le nom de Joséphine Baker qu’elle deviendra célèbre.
En 1921, Joséphine Baker rejoint la troupe de danse des Jones Family Band et commence à se produire dans des spectacles de vaudeville à travers les États-Unis. Sa carrière prend un tournant décisif en 1925 lorsqu’elle est repérée par un producteur de spectacles français, Paul Derval, qui l’invite à se produire à Paris.
Joséphine accepte l’offre et rejoint la revue des Folies Bergère. Elle fait ses débuts à Paris en octobre 1925 dans le spectacle « La Revue Nègre ». Sa performance audacieuse et exotique, notamment son célèbre numéro de danse en jupe de bananes, fait sensation et la propulse au rang de star. Paris tombe sous le charme de cette jeune artiste afro-américaine au talent exceptionnel.
En 1926, Joséphine signe un contrat avec le Théâtre des Champs-Élysées et devient la vedette de la revue « La Folie du Jour ». Elle enchaîne les succès et devient rapidement l’une des artistes les plus populaires de Paris. Sa notoriété dépasse les frontières de la France et elle commence à se produire dans toute l’Europe.
La carrière de Joséphine Baker connaît un essor fulgurant dans les années 1930. Elle enregistre plusieurs chansons à succès, dont « J’ai deux amours » en 1931, qui devient son hymne. Elle se produit dans des cabarets prestigieux et participe à des tournées internationales. Joséphine devient également une icône de la mode et de la beauté, inspirant de nombreux créateurs et artistes.
En 1937, Joséphine obtient la nationalité française et s’engage activement dans la lutte contre le racisme et les discriminations. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint la Résistance française et utilise sa notoriété pour recueillir des informations pour les Alliés. Elle reçoit plusieurs distinctions pour son courage et son engagement, dont la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
Après la guerre, Joséphine continue de se produire sur scène et d’enregistrer des chansons. Elle participe également à des films, dont « Zouzou » en 1934 et « Princesse Tam-Tam » en 1935. En 1951, elle fait son retour triomphal aux États-Unis avec une série de concerts à New York. Elle utilise sa notoriété pour dénoncer la ségrégation raciale et militer pour les droits civiques.
La vie privée de Joséphine Baker est marquée par ses nombreux mariages et ses engagements humanitaires. Après ses deux premiers mariages avec Willie Wells et Willie Baker, elle se marie en 1937 avec le riche industriel Jean Lion, mais le mariage ne dure pas. En 1947, elle épouse le chef d’orchestre Jo Bouillon, avec qui elle adopte douze enfants de différentes nationalités, qu’elle appelle sa « tribu arc-en-ciel ».
Joséphine s’installe avec sa famille au Château des Milandes en Dordogne, où elle crée un véritable havre de paix pour ses enfants. Elle consacre une grande partie de sa vie à leur éducation et à la promotion de la fraternité et de l’égalité entre les races. Malgré ses succès professionnels, Joséphine connaît des difficultés financières et doit vendre son château en 1969.
En 1975, Joséphine fait un retour triomphal sur scène avec un spectacle célébrant ses cinquante ans de carrière. Malheureusement, elle décède quelques jours plus tard, le 12 avril 1975, à Paris, des suites d’une hémorragie cérébrale. Elle est enterrée au cimetière de Monaco, où elle repose aux côtés de son dernier mari, Jo Bouillon.
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- Métier : chanteuse
- Né(e) le : 03/06/1906
- Pays : États-Unis
- Signe : Gémeaux
Jeunesse
Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, est née le 3 juin 1906 à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis. Elle est la fille de Carrie McDonald, une blanchisseuse, et de Eddie Carson, un batteur de vaudeville. Dès son plus jeune âge, Joséphine est confrontée à la pauvreté et aux discriminations raciales. Elle grandit dans un quartier pauvre et doit travailler dès l’âge de huit ans pour aider sa famille.
À l’âge de treize ans, Joséphine quitte l’école et commence à travailler comme serveuse dans un club de Saint-Louis. C’est là qu’elle découvre sa passion pour la danse et le chant. Elle rejoint rapidement une troupe de danse locale et commence à se produire dans des spectacles de vaudeville. Malgré les difficultés, Joséphine est déterminée à poursuivre une carrière dans le spectacle.
En 1921, à l’âge de quinze ans, Joséphine se marie avec Willie Wells, mais le mariage ne dure pas. Elle se remarie en 1921 avec Willie Baker, dont elle gardera le nom de famille même après leur divorce en 1925. C’est sous le nom de Joséphine Baker qu’elle deviendra célèbre.
Début professionnel
En 1921, Joséphine Baker rejoint la troupe de danse des Jones Family Band et commence à se produire dans des spectacles de vaudeville à travers les États-Unis. Sa carrière prend un tournant décisif en 1925 lorsqu’elle est repérée par un producteur de spectacles français, Paul Derval, qui l’invite à se produire à Paris.
Joséphine accepte l’offre et rejoint la revue des Folies Bergère. Elle fait ses débuts à Paris en octobre 1925 dans le spectacle « La Revue Nègre ». Sa performance audacieuse et exotique, notamment son célèbre numéro de danse en jupe de bananes, fait sensation et la propulse au rang de star. Paris tombe sous le charme de cette jeune artiste afro-américaine au talent exceptionnel.
En 1926, Joséphine signe un contrat avec le Théâtre des Champs-Élysées et devient la vedette de la revue « La Folie du Jour ». Elle enchaîne les succès et devient rapidement l’une des artistes les plus populaires de Paris. Sa notoriété dépasse les frontières de la France et elle commence à se produire dans toute l’Europe.
Carrière professionnelle
La carrière de Joséphine Baker connaît un essor fulgurant dans les années 1930. Elle enregistre plusieurs chansons à succès, dont « J’ai deux amours » en 1931, qui devient son hymne. Elle se produit dans des cabarets prestigieux et participe à des tournées internationales. Joséphine devient également une icône de la mode et de la beauté, inspirant de nombreux créateurs et artistes.
En 1937, Joséphine obtient la nationalité française et s’engage activement dans la lutte contre le racisme et les discriminations. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint la Résistance française et utilise sa notoriété pour recueillir des informations pour les Alliés. Elle reçoit plusieurs distinctions pour son courage et son engagement, dont la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
Après la guerre, Joséphine continue de se produire sur scène et d’enregistrer des chansons. Elle participe également à des films, dont « Zouzou » en 1934 et « Princesse Tam-Tam » en 1935. En 1951, elle fait son retour triomphal aux États-Unis avec une série de concerts à New York. Elle utilise sa notoriété pour dénoncer la ségrégation raciale et militer pour les droits civiques.
Vie privée
La vie privée de Joséphine Baker est marquée par ses nombreux mariages et ses engagements humanitaires. Après ses deux premiers mariages avec Willie Wells et Willie Baker, elle se marie en 1937 avec le riche industriel Jean Lion, mais le mariage ne dure pas. En 1947, elle épouse le chef d’orchestre Jo Bouillon, avec qui elle adopte douze enfants de différentes nationalités, qu’elle appelle sa « tribu arc-en-ciel ».
Joséphine s’installe avec sa famille au Château des Milandes en Dordogne, où elle crée un véritable havre de paix pour ses enfants. Elle consacre une grande partie de sa vie à leur éducation et à la promotion de la fraternité et de l’égalité entre les races. Malgré ses succès professionnels, Joséphine connaît des difficultés financières et doit vendre son château en 1969.
En 1975, Joséphine fait un retour triomphal sur scène avec un spectacle célébrant ses cinquante ans de carrière. Malheureusement, elle décède quelques jours plus tard, le 12 avril 1975, à Paris, des suites d’une hémorragie cérébrale. Elle est enterrée au cimetière de Monaco, où elle repose aux côtés de son dernier mari, Jo Bouillon.
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