Le clash entre Cyril Hanouna et Louis Boyard continue d’animer la presse et l’opinion publique. Surtout après que les 2 concernés aient annoncé vouloir porter plainte, le premier pour « diffamation » et le second pour « injure publique envers une personne chargée d’une mission de service public ». L’affaire semble donc donner lieu à une issue judiciaire, mais aussi déontologique, après que l’ARCOM se soit saisie de la question.
Une suite judiciaire
Le clash entre Cyril Hanouna et le député Louis Boyard n’a pas fini de faire parler. En effet, à en croire les dernière sorties des protagonistes, la suite se fera désormais devant le tribunal. Le Député de la LFI (La France Insoumise) annonce à travers un message Twitter qu’il va porter plainte contre le présentateur vedette de TPMP pour « injure publique envers une personne chargée d’une mission de service public ». Plainte dans laquelle il s’attaquera également au directeur de la publication de la chaîne C8. Il poursuit sa déclaration en affirmant : « Et je vais porter plainte en ayant une pensée pour les millions de personnes qui ont été insultées ». Louis Boyard fait part de sa volonté de lutter contre les « propos racistes et islamophobes sur leurs émissions » proférés sur la chaîne C8 à chaque fois que TPMP reçoit un invité d’extrême droite.
La réaction de Cyril Hanouna ne s’est pas faite attendre, l’animateur annonce lui aussi porter plainte : « On va poursuivre Louis Boyard en justice » pour diffamation. Selon l’animateur, le député aurait fait des « affirmations mensongères », en disant que lui et ses chroniqueurs l’auraient incité à dire des choses. Lors d’une émission lundi dernier entièrement dédiée au sujet, Cyril Hanouna a fustigé les attaques de Louis Boyard et allant jusqu’à dévoiler les émoluments qui étaient les siens lorsqu’il était chroniqueur à TPMP. Attitude que n’a pas du tout appréciée le député.
L’ARCOM entre en jeu
Alors qu’elle a reçu de nombreuses plaintes des téléspectateurs, l’ARCOM a dû se saisir de l’affaire. L’institution qui remplace l’ancien CSA, a signifié qu’elle se pencherait sur certains passages jugés problématiques. Forcément, en cas de constatation des délits, certaines sanctions sont envisageables : un rappel à l’ordre, une mise en demeure, jusqu’à la suspension de faire passer des publicités pendant l’émission. Dans un cas unique et extrême, l’émission pourrait être purement et simplement interdite à travers le retrait de l’autorisation d’émettre.
Il faut noter que l’émission TPMP n’est pas à son premier rendez-vous avec l’agence de régulation, car en 2017, pour une séquence considérée comme homophobe, l’émission s’était déjà vu interdire de passer des publicités pendant une certaine période.
L’ARCOM devra entre autres se pencher sur des propos comme : « Abruti », « Bouffon », « Tocard », « T’es une merde ». Nul doute que connaîtront dans les jours où les semaines à venir la suite que prendra cette affaire, à travers les différentes procédures judiciaires et déontologiques.