« Astérix et Obélix : L’empire du Milieu » est le cinquième film de la saga Astérix dont la sortie est prévue pour début février. Si le film verra la participation de grands noms du cinéma français et des personnalités comme le footballeur suédois Zlatan Ibrahimovic, c’est surtout son budget qui fascine. En effet, c’est bien 65 millions d’euros qui ont été investis par Pathé, principal investisseur, ce qui le classe parmi les 10 films français les plus chers.
Un casting de rêve !
Le dernier opus de la saga Astérix, « Astérix et Obélix : L’empire du Milieu », réalisé par Guillaume Canet, est une production qui voit défiler un casting de rêve. En effet, dans ce film, on retrouve : Gilles Lellouche dans le rôle d’Obélix, Marion Cotillard dans celui de Cléopâtre, Jonathan Cohen dans la peau de la chanteuse Angèle, de Zlatan Ibrahimovic, du rappeur Orelsan ou de McFly et Carlito. C’est résolument un casting haut de gamme qui fait saliver. Naturellement, cela demande d’énormes moyens pour réussir à convaincre ces personnalités, mais également la réalisation des scènes d’action et les décors à couper le souffle. Fort heureusement, la réalisation avait à sa disposition une belle enveloppe de 65 millions d’euros.
Très attendu par les exploitants
Les productions de la saga Astérix sont connues pour être des films à gros budget. Comme a notamment pu le constater avec :
- « Astérix et Obélix contre César » (1999) : 42 millions d’euros ;
- « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » (2002) : 50 millions d’euros ;
- « Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté » (2012) : 61 millions d’euros ;
- « Astérix aux Jeux Olympiques » (2008) : plus de 75 millions d’euros.
Ce qui interroge actuellement sur l’investissement de ce cinquième opus, c’est le timing, car dans une période post-Covid, avec en prime une forte inflation, les entrées en salle sont plus qu’incertaines.
Pathé va s’appuyer sur des investisseurs privés pour financer ses films
« Quand on travaille sur ‘Astérix’, les espoirs sont toujours très élevés. Mais, les comparaisons sont dangereuses, le Covid ayant rebattu les cartes sur la capacité des films à faire des entrées », selon le président de Pathé Films, Ardavan Safaee. En tant que principal financeur du projet, l’organisation se veut prudente, mais aussi optimiste, avec des résultats espérés « entre le plus bas et le plus haut niveau connu ». Le but est d’atteindre les 7 ou 8 millions d’entrées, pour rentabiliser le projet.
Pour le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français, Marc-Olivier Sebbag : « C’est le premier film de très grande ampleur en 2023, ‘Astérix’ va vraiment lancer l’année et est extrêmement attendu par les exploitants et l’ensemble de la profession ». Un réel motif d’espoir donc !
Ventes internationales
« C’est une franchise extraordinaire et Guillaume Canet a fait un film très réussi, parvenant à renouveler le genre », de l’avis de Ardavan Safaee. Qui pense également que : « Astérix et Obélix, c’est l’équivalent de nos supers héros, toutes proportions gardées par rapport aux franchises américaines en termes de budget et de capacité commerciale dans le monde ». Alors, le pari pour Pathé est de s’appuyer sur Canal+, OCS, TF1 et Netflix pour rentabiliser ce colossal investissement, qui est bien mérité par la franchise désormais dirigée par Guillaume Canet.