Les populations de la petite commune Carantec (Finistère) se sont levées ce dimanche 30 octobre avec une triste découverte : les corps sans vie d’un couple et de leurs deux filles. Même si très peu d’informations ont filtré sur les circonstances du drame, il semblerait qu’il s’inscrive « dans un contexte de séparation du couple », selon le parquet.
Le parquet annonce l’ouverture d’une enquête
À en croire un communiqué publié par le parquet de la ville de Brest, une enquête, pour « homicides volontaires », a été confiée à la gendarmerie (La brigade de recherches de la gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix). Et selon les premières observations des légistes, aucune des dépouilles ne portait les stigmates d’armes à feu ou encore de blessures externes à l’arme blanche.
C’est suite à un appel de la maman de l’épouse, alors inquiète de ne pas pouvoir joindre sa fille, que les gendarmes vont descendre au domicile du couple, autour de 10 heures. Ils feront tout d’abord la découverte du corps sans vie du père de famille âgé de 41 ans, pendu au rez-de-chaussée. Les dépouilles des deux petites filles âgées de 8 et 11 ans seront par la suite découvertes « chacune dans son lit et dans sa chambre au premier étage », selon les gendarmes. La maman âgée de 38 ans quant à elle sera retrouvée dans la chambre conjugale, morte elle aussi.
Un mystère règne sur l’origine du drame
Toujours selon le parquet : « L’habitation ne présentait aucun désordre apparent.» ce qui semble appuyer la thèse d’un homicide volontaire en interne. Rien de concret toutefois. Il faudra attendre les résultats de l’autopsie pour clairement déterminer les causes du décès de la mère et des décès des fillettes. En outre, les gendarmes ont retrouvé un chien mort, visiblement celui de la famille.
L’homme semble-t-il était employé dans une marbrerie dans la localité de Morlaix, alors que son épouse exerçait comme commerciale dans une résidence pour seniors. Ces informations obtenues grâce au quotidien Télégramme, révèlent en outre que les fillettes quant à elles suivaient leurs études dans la « cité du viaduc ». La plus grande des 2 était inscrite en classe de 6ème au collège Saint-Augustin, la cadette quant à elle faisait ses classes dans une école primaire de la place.
Un crime odieux inédit dans cette petite commune
Le théâtre de ce drame macabre est la localité de Carantec, petite commune balnéaire où vivent environ 3200 âmes, située non loin de Morlaix. La famille vivait dans une habitation logée sur une colline, avec pour entourage immédiat un environnement champêtre. Selon l’AFP, c’était, avec d’autres maisons de la zone, une des principales attractions touristiques de la commune.
Cet effroyable drame n’a pas laissé les populations indifférentes, la plupart étant naturellement choquées. « Quand j’ai appris les âges des petites filles, j’ai tout de suite pensé à cette famille » a déclaré une des voisines de la famille au micro du quotidien Ouest-France.
La maison située dans la petite commune de Carantec porte les stigmates de ce drame, à travers les scellés posés par les éléments de la gendarmerie et les fleurs déposées à l’entrée. La suite des enquêtes nous en dira davantage sur les circonstances de ces morts.