Des nouvelles pas bonnes au CHU Sainte-Justine : un bébé infecté au VIH par faute de soins précoces à la mère porteuse. La nouvelle se répand depuis peu et semble mettre en difficulté les agents de santé de l’hôpital Sainte-Justine. Toute l’actualité sur cette page !
Infection au VIH d’un bébé au CHU Sainte-Justine : un cas inévitable ?
Selon l’histoire, le bébé contaminé a vu le jour le mois dernier dans des conditions extrêmement difficiles. En effet, les risques de transmission de la charge virale étaient très élevés à l’approche de l’accouchement. Malgré le recours à la césarienne, les médecins n’ont pas pu épargner le danger. Résultat : un joli bébé vient au monde avec le VIH. Quelle désolation pour l’équipe soignante et pour la famille du nouveau-né !
Aux dires du personnel, ce cas survenu dans cet hôpital de renom est l’un des cas les plus rares au Canada où, des mères ont pu léguer le VIH à leur enfant à la naissance. Et pourtant, d’autres voix, aussi crédibles, rapportent a contrario que cette situation est plutôt récurrente au CHU Sainte-Justine. Leur rapport de la situation permet de comprendre qu’il y a à peu près 5 cas d’infection au VIH à la maternité chaque année. A qui la faute ?
Cause de l’infection d’un bébé au VIH à Sainte-Justine : une lenteur administrative ?
D’après plusieurs sources concordantes, l’événement malheureux qui fait déjà le tour du monde serait dû à lenteur dans les procédures administratives entre l’hôpital CHU Sainte-Jeanne et l’Immigration Canada.
La Docteure Boucoiran, déplore vertement le temps mis par Immigration Canada pour tester les femmes enceintes qui débarquent. En dehors de l’intervalle trop élastique entre leur arrivée et leur test VIH, Mme Boucoiran explique que le retard de transmission des résultats est aussi une cause suffisante des cas d’infection de bébés à la naissance. « Une femme enceinte infectée par le VIH, c’est urgent de transmettre ses résultats ! », a laissé entendre Boucoiran, responsable du secteur d’infectiologie de l’hôpital Sainte-Justine.
Évidemment, lorsque la prise en charge médicale traîne, lorsque le traitement adapté aux femmes enceintes infectées pour réduire la charge virale et préserver l’état du bébé en leur sein ne commence pas de bonne date, il est prévisible d’assister à de pareilles situations. Au bout du compte, qui paie les frais, sinon le bébé ?
Infection au VIH à la naissance : quelle issue pour cet enfant ?
La question que tout le monde se pose en cet instant, c’est comment sauver l’enfant innocemment infecté. C’est aussi la question que nous avons posée à la directrice du centre, Dr. Boucoiran. Selon les réponses avancées par l’obstétricienne et gynécologue de formation, le bébé devra être placé sous traitement à vie. Visiblement, il n’y a pas de solution tranchée pour supprimer définitivement ce virus de son organisme. Quel dommage pour ce bébé qui devra faire avec ce stigmate toute sa vie durant ! Quel dommage pour la famille concernée ! Et quel dommage enfin pour cet hôpital d’encaisser de tes cas, malgré toute la détermination des professionnels de la santé !