Cette mesure impactera particulièrement les abonnés à des offres à prix fixe, tandis que les utilisateurs du tarif réglementé bénéficieront d’une réduction plus faible que prévu.
Augmentation de la TICFE
La TICFE, ou Taxe Intérieure de Consommation Finale d’Électricité, avait été abaissée pendant la crise énergétique à 0,5 €/MWh pour soutenir les consommateurs. Cependant, cette taxe va passer à 32,44 €/MWh en février, avec un possible relèvement à 50 €/MWh, selon les estimations de Bercy. L’objectif de cette augmentation est de générer environ 6 milliards d’euros de recettes pour l’État. Cette hausse pourrait donc impacter lourdement certaines factures d’électricité.
Baisse limitée pour les tarifs réglementés
Les abonnés aux tarifs réglementés, qui représentent environ 24 millions de ménages, auraient dû bénéficier d’une baisse de 17 % en février. Cependant, avec l’augmentation de la TICFE, la baisse sera finalement limitée à 9 %. Bien que les tarifs réglementés diminuent, cette réduction sera donc bien moindre qu’initialement prévu. Cette décision vise à équilibrer le coût des mesures sociales et environnementales dans le cadre de la transition énergétique.
Hausse pour les offres à prix fixe
En revanche, les 6 millions de ménages souscrivant à une offre à prix fixe pourraient voir leurs factures augmenter de près de 14 % avec la hausse de la TICFE. Le ministère de l’Économie rappelle que grâce à la « réversibilité » instaurée en 2011, ces abonnés ont la liberté de changer de contrat et de choisir une offre plus avantageuse. Ils pourront ainsi revenir au tarif réglementé ou opter pour une offre concurrentielle pour minimiser les impacts de cette taxe sur leur budget énergétique.
Source : La Dépeche