La production s’adapte généralement à différentes conditions de tournages parfois très complexes. À cause de la météo rude, le tournage de cette nouvelle saison était un véritable défi dans tous les sens. C’est d’ailleurs ce que le réalisateur révèle lors d’une interview.
Le tournage de cette saison de Koh-Lanta est lot de défis selon le réalisateur
Francis Côté qui est le réalisateur de Koh-Lanta : les chasseurs d’immunité, s’est confié aux confrères du Parisien. Celui-ci a 56 ans et dirige le programme d’aventure de TF1 depuis 2011.
Il est également à la tête de Fort Boyard depuis 2011. Il a tenu à souligner que les conditions de tournage pour les deux programmes pour cette année n’ont pas été faciles. Ceci à cause de la météo beaucoup plus sévère que pour les éditions précédentes.
Pour ce qui est de Koh-Lanta, il s’est confié sur la façon dont la production était obligée de capter sur l’île. En effet, les participants ne pouvaient être équipés de micros à cause de l’abondance de pluies et autres. Il dira : « Sur les camps, en général on a des binômes de caméramans, parfois ils peuvent être trois. La nuit, c’est plutôt un seul. Un défi majeur, c’est le son ».
L’obligation d’utiliser des doublures pour les candidats
Lors du tournage, il fallait un ingénieur du son travaillant avec une perche pour chaque caméraman. Mais c’est loin d’être le seul problème pour la réalisation de Koh-Lanta : les chasseurs d’immunité. Francis Côté s’est également plaint du fait que la production devait parfois utiliser des doublures des candidats.
Il explique : « Au cas par cas, on retourne des images avec des silhouettes (doublures des candidats au physique similaire). Parfois, j’ai besoin d’avoir de très gros plans de mains, d’un geste, ça peut servir pour les génériques pour faire des images au ralenti, etc. Ça se fait en général en fin d’épreuve ou le lendemain ». Tout ceci implique une organisation millimétrée.
Des montagnes russes émotionnelles pour les candidats
Chaque participant à ce programme sait que chaque saison a son lot de surprises. Cependant, cela n’a pas suffit à stopper les potentiels aventuriers. Denis Brogniart avait d’ailleurs confirmé en février dernier que la production avait obtenu pas moins de 38 000 candidatures. Toutefois, seulement vingt personnes ont été sélectionnées.
Par ailleurs, il faut signaler que les différents participants ont connu plusieurs difficultés dues au mauvais temps. C’est particulièrement le cas des Jaunes qui ont été rongé par la faim pendant plusieurs jours. La production était obligée de leur offrir une ration de riz.
Denis Brogniart s’explique lors d’un live Instagram : « On me pose aussi des questions concernant le riz des Jaunes au conseil précédent. Sachez qu’évidemment c’est sur concertation, conseil et demande médicale qu’à un certain moment on prend cette décision ».
Ce qui porte à croire que la production a tout compris. Le manque de performance de cette équipe au début était lié aux conditions météorologiques rudes.