Christophe Dechavanne, célèbre animateur de télévision français, a récemment publié son autobiographie intitulée « Sans transition… » en janvier 2024.
Dans cet ouvrage, l’animateur emblématique revient sur son parcours télévisuel mouvementé et livre des détails croustillants sur sa relation tumultueuse avec TF1, la chaîne qui l’a vu briller pendant de nombreuses années et qu’il en veut encore.
Une carrière de hauts et de bas et une vie personnelle à part
Christophe Dechavanne, figure emblématique du petit écran français, a connu une carrière riche en rebondissements. Après des émissions à succès sur TF1 dans les années 1990 telles que « Ciel mon mardi ! » et « Coucou c’est nous ! », il a choisi de tourner la page avec son départ de la chaîne en 2012.
Son arrivée sur France 2 en 2022 pour co-animer « Quelle époque ! » aux côtés de Léa Salamé a marqué un nouveau chapitre dans sa carrière.
Au-delà de son parcours professionnel, l’autobiographie de Dechavanne offre également un regard sur sa vie personnelle. L’animateur insiste sur le fait qu’il n’a pas embrassé la télévision pour l’appât du gain, mais plutôt pour le plaisir. Il se décrit avec autodérision comme un homme pouvant être « chiant » tout en étant « sympathique« .
Il partage ses priorités, notamment son amour pour la nature, les animaux, le ciel et les voyages.
Un coup de gueule bien ficelé, un procès gagné et une survie télévisuelle
Dans son livre, Dechavanne ne mâche pas ses mots. Il révèle son ressentiment envers ses anciens employeurs de TF1, Patrick le Lay et Etienne Mougeotte, les qualifiant ni plus ni moins d' »escrocs dignes du banditisme ».
L’animateur, habitué des coups d’éclat à l’écran, n’hésite pas à les accuser d’avoir mis fin à l’une de ses émissions à succès alors qu’elle réalisait une audience de 36 % de parts de marché. Une manœuvre qu’il qualifie avec ironie de « décision éclairée ».
Christophe Dechavanne ne s’est pas laissé faire. Dans une bravade audacieuse, il explique avoir intenté un procès à la chaîne, un acte rarissime dans le monde de la télévision. « J’ai gagné, sinon j’étais mort [dans le monde impitoyable de la télévision] », déclare-t-il avec un brin de sarcasme.
Cette victoire judiciaire semble avoir été une revanche pour l’animateur, qui a ainsi préservé sa carrière et son intégrité face à ce qu’il décrit comme des manœuvres dignes de « casseurs de bagnole ».
Un regard sans concession sur le monde de la télévision
Dechavanne, toujours franc, émet un jugement sévère sur le monde de la télévision. Selon lui, la télévision rend fou, du moins certaines personnes. Il pointe du doigt le manque d’empathie et de chaleur humaine chez les diffuseurs, déclarant que reconnaître le travail humain derrière chaque émission est une qualité rare dans ce milieu.
« La télé n’est pas pire aujourd’hui qu’avant, mais c’est toujours délicat dans les relations humaines », affirme-t-il.
En dépit des critiques acerbes envers TF1 et ses anciens collègues, Dechavanne assure ne régler aucun compte dans son livre. Il insiste sur le fait qu’il partage simplement des épisodes marquants de sa vie, mêlant échecs et succès.
L’animateur conclut avec philosophie, affirmant que sa carrière a été une « succession d’échecs et de succès » qui nécessite beaucoup d’énergie pour se relever à chaque chute. « Ce n’est pas un bouquin sur la télé. Elle fait partie des aventures fortes de ma vie », conclut-il avec une pointe d’ironie.