Ce fut une fois de plus le cas avec l’animateur de « Ciel, mon mardi! ». L’heure était aux confidences. Après avoir écrit son autobiographie intitulée « Sans transition » et répondu sans tabou à notre interview, Christophe Dechavanne, 66 ans, est apparu ce dimanche 18 février dans un nouvel épisode de l’émission de Frédéric Lopez, Un Dimanche À La Campagne.
Christophe Dechavanne se confie au micro de Frédéric Lopez
Le programme, diffusé sur France 2, est réputé pour créer une atmosphère propice aux confidences, et une fois de plus, cela s’est confirmé.
L’animateur de télévision a abordé plusieurs sujets, dont son enfance marquée par l’alcoolisme de son père, la dureté de sa mère et les moqueries de ses camarades de classe sur sa petite taille, ainsi que son parcours pour devenir une personnalité télé incontournable malgré une carrière en dents de scie.
« Il y a eu beaucoup de tristesse dans ma vie. Professionnellement, tout va bien, mais être heureux, c’est autre chose », a-t-il déclaré. Interrogé par le présentateur de « Rendez-vous en terres inconnues » sur son rôle de père, Christophe Dechavanne a été submergé par l’émotion, demandant quelques instants pour se reprendre. Le journaliste lui a alors répondu : « Vous avez fait de votre mieux, comme chacun d’entre nous« , apportant un premier élément de réponse sans vraiment comprendre le sens caché derrière cette phrase.
Ce n’était pas de ma faute
Christophe Dechavanne a rapidement rectifié le tir en déclarant avec assurance : « Non, je pense avoir été un bon père. J’ai jonglé avec les séparations, mais j’ai toujours donné le meilleur de moi-même. » À 29 ans, il découvre la paternité avec Pauline, fruit de son amour avec la productrice Marie Geneste.
Trois ans plus tard, Paul-Henri naît de sa relation avec Isabelle, puis en 1998, Ninon voit le jour, fille cadette née de son amour avec l’actrice Manon Saidani.
« Il est vrai que j’ai trois enfants de trois mamans différentes, mais j’ai sûrement commis des erreurs. J’ai un peu délaissé ma fille aînée pour m’occuper davantage de ma petite dernière. Quant à mon fils, c’est plus compliqué. Cela a été le plus grand défi pour moi », explique-t-il pour justifier son émotion.
« Il est difficile pour moi de ne pas aborder ce sujet, car je ne peux pas nier avoir trois enfants que j’aime tous autant. Pourtant, l’un d’entre eux m’a échappé, sans être décédé. Il est vivant, mais absent, ce qui est très difficile à accepter et totalement inattendu.«
« J’étais comme ça », explique-t-il en mimant une poignée de main chaleureuse pour décrire sa relation avec son fils. « Mais depuis 2013, je ne l’ai vu que 5 minutes en 2015 au mariage de ma fille, et depuis, je n’ai plus eu de nouvelles. » Préoccupé par le temps qui passe et la perspective de sa propre mort, Dechavanne ajoute avec un brin d’humour : « S’il veut revenir, il devrait se dépêcher un peu car il sera trop tard après. Mais il a toute ma détermination et tout mon amour.«