Dans une récente entrevue accordée au magazine Le Point, l’icône de la chanson française a émis des commentaires tranchants à l’encontre de Vianney, allant jusqu’à le comparer à Salvatore Adamo avec une tronche de « gendre idéal ». Ces critiques ne sont pas nouvelles, car Mitchell avait déjà exprimé ses réserves sur la scène musicale contemporaine par le passé.
Une critique récurrente envers Vianney
Eddy Mitchell, malgré le poids des années, demeure une présence constante dans le paysage médiatique. Sa franchise légendaire ne s’est pas émoussée, comme en témoigne sa récente déclaration dans laquelle il qualifie Vianney de « nouvel Adamo ». Cette comparaison, faite dans les colonnes du Point, ne constitue pas la première incursion de Mitchell dans le monde des critiques envers le chanteur.
Déjà sur les ondes de France Inter, quelques années plus tôt, il avait déclaré ne pas adhérer à la musique actuelle, épinglant Vianney comme le « nouvel Adamo » et regrettant le manque de puissance vocale dans la musique contemporaine.
Des critiques élargies à d’autres artistes
Vianney n’est pas le seul artiste à avoir été dans le viseur d’Eddy Mitchell. Mitchell a également exprimé son désaccord envers d’autres figures montantes telles que Juliette Armanet, à qui il reproche des « soucis de tonalité« , et Benjamin Biolay, dont « les arrangements et les chansons ne suscitent pas son intérêt« .
En remontant à 2018, on se souvient de ses critiques sévères envers Christine and the Queens. Ces réflexions détaillées illustrent une vision bien tranchée du vétéran de la chanson française concernant la musique contemporaine.
Une vision générationnelle
Les critiques d’Eddy Mitchell ne se limitent pas à des individus spécifiques, mais embrassent toute une génération d’artistes. Selon lui, la scène musicale actuelle souffre d’une faiblesse vocale, qualifiant les voix de « riquiqui ». Mitchell déplore le murmure de préoccupations existentielles et nombrilistes qui caractérise cette nouvelle vague.
Cette perspective met en lumière un fossé générationnel, soulignant l’écart entre les attentes du vétéran et les expressions artistiques de la jeunesse contemporaine.
Une sortie étonnante de la part de « Schmoll »
Eddy Mitchell, souvent acclamé et respecté, surprend en devenant l’un des premiers artistes de sa génération à critiquer ouvertement la nouvelle scène musicale. Surnommé « Schmoll », il a rarement été associé à une critique facile envers la jeune génération.
Cette sortie inattendue soulève des interrogations sur les motivations de Mitchell et la manière dont il perçoit l’évolution de la musique au fil des décennies. Peut-être que cette prise de position marque un tournant dans sa carrière, ou simplement une expression authentique de ses préférences musicales.
La question persiste sur la réception de ses critiques au sein de l’industrie musicale et du public, et si cela marquera le début d’une nouvelle ère de critiques franches de la part d’autres figures emblématiques de la chanson française.