De plus en plus de français optent pour le divorce, explosant ainsi le taux des divorces dans l’hexagone. Si les causes du divorce tendent à se diversifier, les couples en France ont pour la plupart une raison qui les pousse à divorcer. Cette raison vient quelque peu changer la perception qu’on avait du divorce depuis des décennies.
Les divorces explosent en France !
En France, le nombre de divorces est passé de 62 000 à 130 000 séparations en seulement 5 ans (2017-2022). Ce qui fait du divorce un véritable fléau social. Ces chiffres de Justifit témoignent de la montée en puissance de ce phénomène dans les couples français au point de devenir une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics. Si les confinements et le coronavirus sont passés par là, la raison principale qu’ont les couples français de mettre fin à leur mariage est tout autre. Il faut noter que plusieurs raisons peuvent expliquer le divorce dans un couple :
- l’égoïsme du partenaire (son manque d’affection ou d’implication dans le couple),
- le mauvais caractère,
- la jalousie maladive,
- les comportements abusifs ou les problèmes d’argent,…
Mais, la première cause de divorce en France reste l’infidélité, selon un classement relayé par les cabinets d’avocats JPT et L&A, spécialistes du divorce par consentement mutuel.
33%, c’est le taux de divorces liés à l’infidélité d’un des partenaires en France, c’est-à-dire, un tiers des divorces enregistrés dans le pays. Les mariages les plus touchés sont ceux qui durent depuis ou moins. Au-delà de dix années de mariage, les époux sont plus enclins à pardonner la tromperie, selon GQ Magazine. Même si pour ces couples, il subsiste de graves blessures profondes, qui, sans communication, entraînent tranquillement le couple vers un divorce certain. Dans ce cas, il est difficilement possible de parler de divorce pour faute.
Quid du divorce pour faute ?
Il faut savoir que dans le cas où le divorce intervient après un adultère pardonné depuis plusieurs années, le juge peut considérer que ce n’est en aucun cas un divorce pour faute. Même si certains semblent diffuser dans l’opinion que cette forme de divorce est caduque, il faut préciser qu’il n’en est rien ! Selon l’article 242 du code civil (qui ne fait pas clairement mention du divorce pour faute) : « Le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque des faits constitutifs d’une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune ». On peut donc également y trouver des violences conjugales.
Les trois autres façons de divorcer sont…
Si tous les couples mariés peuvent en effet divorcer, il existe néanmoins 3 façons de divorcer :
- le divorce par consentement mutuel (ou à l’amiable) ;
- le divorce par acceptation du principe de la rupture du mariage (mais il reste un litige, concernant la garde des enfants par exemple),
- le divorce pour altération définitive du lien conjugal (quand les époux vivent séparément depuis plus d’un an, pour une autre cause qu’une hospitalisation ou l’emprisonnement).